Historique
Avant l'indépendance (1962), l'activité minière en Algérie était orientée principalement vers l'exploitation des gisements de fer et de plomb - zinc.
Entre les deux guerres mondiales, l'Algérie était un producteur important de minerai de fer dans le monde, sa production a contribué à la prospérité des industries de transformation de plusieurs pays européens, en particulier la France, la Grande-Bretagne et l'Allemagne.
Durant les années 1950, notamment pendant la guerre de libération nationale, les sociétés minières étrangères ont accéléré le processus d'écrémage des gisements, voire stoppé tout investissement dans ce secteur. Au lendemain de l'indépendance, les sociétés étrangères ont abandonné plusieurs mines après en avoir tiré le meilleur profit; ne sont restées en activité que les mines encore " viables ", telles celles de phosphate, de zinc, de fer, de baryte, de charbon et les salins.
Un effort de recherche et de prospection durant les dernières années a permis de développer l'infrastructure géologique de base et d'inventorier un grand nombre de gîtes et indices dont certains offrent de réelles perspectives d'investissement pour leur exploitation et que l'État algérien a décidé de promouvoir et de mettre en valeur.
L’exploitation minière est donc confiée au BERIM (bureau d’étude, de réalisations et d’intervention industrielles et minières) en février 1963 dont les attributions furent partagées en septembre 1964 entre le BERIM et le BAREM (bureau algérien de recherches et d’exploitation minières) et elle fut bientôt jugée suffisante pour permettre au gouvernement de nationaliser les mines d’Algérie le 06 Mai 1966, vu l’ordonnance N° 66-93 dans le soucie de protéger l’ensemble du patrimoine minier.
Le 11 mai 1967 était crée la SONAREM Société nationale de recherche et d’exploitation minière qui avait pour principale mission :
La réhabilitation des mines épuisées
Augmentation des réserves
Prospection et découverte des nouveaux gisements.
Elle avait pour objet de promouvoir la recherche et l’exploitation des ressources du sous-sol en hydrocarbure, ainsi qu’assurer l’exploitation des mines et carrières nationales et distribuer et vendre tant en Algérie qu’a l’étranger les produits miniers.
La fin des années 70 était marquée par la création de la FONDERIE d’OUENZA à TEBESSA ainsi que le complexe d’EL HADJAR à ANNABA
« Entreprise Nationale de la Sidérurgie »
Le début des années 80 est coïncidé avec la crise mondiale des matières premières où les sociétés minières ont cessé d’investir ou investi d’une manière sélective.
L’Algérie, à l’instar des pays traditionnellement miniers a opté pour la restructuration de la SONAREM par le décret n°83-441 du 16 juillet 1983, ainsi les entreprises : ENASEL, ENOF, ENAMARBRE, EREM, EDEMINES et FERPHOS ont vu le jour. En 2005, cette dernière fut scindée en deux sociétés selon le produit et ont été crées alors SOMIFER et SOMIPHOS dépendant du group FERPHOS.
Aujourd’hui, SOMIFER-spa est une filiale du groupe SONAREM dont le produit est destiné aux cimenteries algériennes pour la fabrication du ciment. Et regroupe 04 unités de production à savoir :
Mine de KHANGUET –Tébessa
Mine de ROUINA – Ain defla
Mine de ANINI – Sétif
Mine de Chaabet el Ballout – Souk Ahras